La Dourbie est une de mes rivières préférée dans le sud de la France. Tant par ses richesses naturelles et piscicoles que pour la beauté des paysages traversés. Elle se trouve d’autre part bien préservée des excès des activités humaines: ouvrages barrant son cours, industrie, agriculture intensive… La Dourbie prend sa source dans le massif du Lingas, à proximité du Mont Aigoual et va couler dans les départements du Gard (30) puis de l’Aveyron (12) avant de rejoindre le Tarn à Millau après un parcours de 72 km.
Pour la pêche, on distingue deux zones aux profils très différents. La partie amont coule dans un région montagneuse à dominante granitique. On y rencontre une alternance de cascades, gours et radiers, propres aux parcours cévenols. En aval de Nant, après avoir reçu les eaux fraîches et abondantes du Durzon, La Dorbie se refait une santé. Elle présente un profil assagi, où alternent grands plats et courants. Sur cette section, la forte minéralisation « calcaire » de l’eau permet un bon développement de la faune aquatique, ainsi qu’un grossissement important des truites fario autochtones.